Visite sonore du site de la Poudrerie d’Angoulême
A l’ouest du plateau d’Angoulême, s’étend un vaste domaine de 180 hectares (près de 300 ha si l’on y ajoute les autres terrains du quartier détenus par la collectivité) dans une vaste boucle du fleuve Charente, au pied de l’église de Fléac. C’est le site de l’ancienne Poudrerie d’Angoulême que la SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs) achève de dépolluer après plus de 10 ans de travaux.
Ce site est le sujet du premier feuilleton urbanistique de la nouvelle émission de RCF Charente « Rêvons la ville « . Une émission qui consiste à inviter les citoyens que nous sommes tous à rêver le futur de leur ville ou de leur village. Et, qui sait, peut-être, pousser nos élus à prendre le risque de projets fous. En tous cas, au minimum, ambitieux ! « Oser proposer des projets surprenants » , disait François Schuiten en 2012.
Le site de la Poudrerie se prête particulièrement bien à ce type de projets fous qu’il faut oser. Il offre une surface équivalente à la surface de plus de quatre plateaux (centre ville d’Angoulême) à urbaniser.
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Vidéos de la visite du site
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Documents à télécharger
L’histoire : la Poudrerie, mémoire d’hommes, esprit des lieux
La dépollution : Présentation Mémoires-de la poudrerie
Mémoires de la poudrerie d’Angoulême
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Portraits de la poudrerie d’Angoulême
L’histoire de la poudrerie d’Angoulême
Dans la magnifique boucle de la Charente, un chantier gigantesque pour préparer l’Angoulême de 2050
Rêvons La Ville
L’émission RCF Charente « Rêvons la ville » emprunte son nom à un collectif de citoyens créé en 2013 à Angoulême. L’idée faisait suite à une déclaration de l’auteur de Bandes dessinées François Schuiten, grand prix d’Angoulême 2002 dans l’album du 40ème anniversaire du Festival de la Bande dessinée.
A la question posée sur le mode humoristique, de savoir ce qu’il ferait s’il était « empereur-roi-commandeur d’Angoulême », François Schuiten répondait alors:
« Une ville m’intéresse par son histoire, ses racines et son futur proche. J’aimerais la vivre, avec respect, empathie, mais avec de l’utopie, oser proposer des projets surprenants afin d’ouvrir des fenêtres pour confronter les Angoumoisins aux rêves que leur ville peut porter. Je ferais une exposition sur Angoulême en 2050. Que pourrait-elle être ? Que pourrait-elle incarner? Et je ferais venir des philosophes, des architectes, des scientifiques, des dessinateurs, des sculpteurs, des cinéastes … pourr les entendre parler d’une ville. On manque d’utopie, la crise est une période où l’on devrait plus s’autoriser à rêver sa ville. C’est le moment ou jamais ».
Rêvons la ville est, aussi, à l’origine du projet de périphérique vert d’Angoulême , idée d’un vaste chemin piétonnier retenue par les élus. Le périphérique vert va voir le jour au cours des prochains mois. Mieux encore, ce périphérique vert n’est, dans l’esprit de ses concepteurs, que le premier maillon d’un réseau complet de pistes piétonnes et cyclables permettant de relier les différents quartiers de l’agglomération sans rencontrer de voiture. Ainsi, ce réseau participerait ainsi à une politique de déplacements quotidiens doux t économes en énergie.
Dans le même esprit, plusieurs fondateurs de « Rêvons la ville » avaient déjà été à l’origine de la création de la coulée verte au début des années 1990. On peut retrouver quelques initiatives de « Rêvons la ville sur le site revonslaville.net .